Bérengère Charbonneau et Leïla Coqueblin 1ère ES
Présentent
TPE session 2009
Thème: la presse écrite
Matière concernée : Histoire et Sciences Economiques et Sociales
Les médias d’aujourd’hui : La presse écrite et Internet
La presse écrite est le premier média à être apparue dès la Renaissance et ensuite aux XVIIe et XVIIIe siècles plus particulièrement. Elle a toujours perduré depuis ce temps là. Mais la presse écrite est de nos jours concurrencée par divers médias dont Internet fait partie. Internet, est un phénomène de mode et de socialisation en pleine expansion dans la « consommation d‘information ». L’usage d’Internet, continue de se démocratiser et le nombre d’internautes augmente de jours en jours, c‘est un média qui devient à l’heure actuelle indispensable. L’information de type conversationnel aurait pris le pas sur l’information journalistique traditionnel. Mais la fin de la presse écrite, est elle annoncée pour autant?
1-L’émergence de l’information sur Internet, vient concurrencer la presse écrite:
A-L’abandon de la presse écrite par les annonceurs, aux profits d’Internet:
L’abandon de la presse écrite par les annonceurs (sociétés faisant passer des annonces publicitaires dans les médias) est un des signes qui marque le fait qu’Internet concurrence la presse écrite. Les annonceurs représentent la plus grosse part de capital qui permet à la presse écrite de survivre. Mais de plus en plus les annonceurs préfèrent investir dans les nouveaux moyens et en particulier, dans Internet.
En effet Internet, depuis 2004, réalise la plus forte croissance,+ 37% entre 2003 et 2004, + 53,4% entre 2004 et 2005 et + 42 % en 2006. Les annonceurs investissent de plus en plus dans internet et principalement sur les sites d’informations. Cela montre bien que c’est un marché qui devient de plus en plus intéressant car les lecteurs y sont de plus en plus nombreux.
La presse quand à elle enregistre en 2007 une quasi stabilité de son chiffre d’affaire annuel brut (-0,3), ses volumes publicitaires marques toutefois un repli de 4,3% par rapport a 2006.Ce qui confire l’analyse précédente.
Comment les journaux feront-ils pour se financer si les annonceurs les abandonnent? L’inquiétude grandit chez les journalistes.
B- La chute des ventes de journaux
L’arrivée d’Internet a accéléré le processus de désintérêt de la presse écrite. Effectivement la presse écrite en France est en déclin, elle a diminué de 1,93 % en 2005, de 1,6 % en 2006. Soit une baisse totale de 17,8 % en 10 ans.
La chute des ventes de journaux est un deuxième facteur pour dire qu’Internet devient plus populaire que la presse écrite mais surtout que les journaux sont de plus en plus concurrencés. Ceci s’explique par le fait que le journalisme tel qu’il était connu jusqu’à lors étais trop dépendant du contexte politique et économique, ce qui ne favorise pas, la liberté d’expression.
C-L’émergence du blog, subjugue le métier de journaliste
La blogosphère se développe chez toutes les générations et n’est plus réservée strictement aux adolescents. Il n’est plus exigé d’être un grand journaliste pour pouvoir diffuser des informations. Les Français possèdent de plus en plus de blog ou s’improvisent journalistes et, cela fonctionne très bien. Les internautes sont de plus en plus nombreux à consultés ces blogs, environ huit internautes sur dix sont contributeurs à travers ces différents médiums.
Le système actuel n’aurais plus besoin de journalistes pour la simple et bonne raison que la seule spécificité qui faisait de certaines personnes des journalistes a disparu : c’était la seule profession qui avait le monopole de l’information de masse.
D-La baisse croissante de la presse écrite :
Les différents rapports mettent en avant la baisse régulière de la diffusion et de l’audience de la presse, la stagnation des revenus publicitaires, le recul du nombre de points de vente et l’accélération de la concentration. Ainsi, d’après l’OJD, la diffusion totale payée de la presse grand public a reculé de 6 % entre 2000 et 2005. Pour la presse magazine seule, la baisse sur la même période est de 5 % et affecte la presse d’information générale, la presse féminine, la presse du voyage et des sports…
De plus l’apparition d’Internet a augmenté la décadence de la presse écrite dès 1970, cela n’a fait que mettre la lumière sur les faiblesses structurelles de ce secteur : faible rentabilité, lourdeurs et difficultés de faire évoluer les entreprises de presse ainsi que leur modèle de distribution, de plus les coûts de production reste élevés par rapport à leurs homologues européennes…
http://www.tech.youvox.fr/Rapport-Tessier-la-presse-face-au,0347
E-L’augmentation du chômage chez les journalistes
Le nombre de chômeur chez les journalistes, est en augmentation constante depuis 5 ans car les offres d’emplois dans ce milieu se font rares.
2- Internet alternative de la presse écrite
A-Une nouvelle manière de s’informer:
Les avantages que les lecteurs peuvent trouver à travers l’usage d’Internet sont multiples. L’accès a l’information sur le Web est rapide et la proximité vis-à-vis du lecteur sont des facteurs importants dans les changements de comportement. On peut aussi constater que l’effet des images dans un journal est fondamental, Internet maitrise bien cet outils, il a tous les atouts pour valoriser ces articles et les rendre attractifs pour le lecteur.
B-Une nouvelle manière de diffuser pour les éditeurs:
Internet est pour les éditeurs une publication à moindre coût. En effet, le coût de l’impression est nul ce qui abaisse largement les charges. Le travail en est facilité car il est aisé de publier des articles en ligne et nécessite peu de main d’œuvre. C’est aussi un effet de tendance d’utiliser Internet, moyen de communication important qui s’étend au monde entier. Cette nouvelle manière de diffuser permet d’améliorer le contenue de l’information, par des vidéos, photos et bandes sons. De plus ce moyen de diffusion est interactif avec le lecteur lorsqu’il s’agit de répondre à des sondages ou à des enquêtes.
C- Un nouveau mode de vie favorable à la presse en ligne
Le mode de vie actuel des gens, n’est plus aussi sédentaire qu’autrefois. Effectivement les personnes sont aujourd’hui amenés à voyager beaucoup pour leur travail ou pour des voyages touristiques en raison de la démocratisation du réseau aérien. Internet est une source d’information mobile grâce aux progrès technique tel que la Wi-Fi (accès à Internet sans fil), les ordinateurs portables et les PAD ce qui la place en tête de liste des médias favoris. De plus, les échanges internationaux sont facilités par Internet grâce à la rapidité du service, ce qui est utile pour la Bourse, les transferts d’argent et de capitaux par exemple. Ensuite la mobilité de ce service permet aux grands hommes d’affaires de travailler et de régir peut importe l’endroit où il se trouve tant qu’il y a un accès internet.
D- L’usage des médias, un phénomène de mode et de socialisation
D’après différentes études du CNDI (centre national pour le développement de l’information)notamment, on peut en conclure que la lecture de la presse écrite et l’utilisation d’Internet sont des pratiques en partie dû à la socialisation. Différents facteurs principaux sont à prendre en compte comme l’âge, le mode de résidence (parental ou autonome), le niveau d’étude et les habitudes de lecture du chef de famille.
Sur ce graphique , on peut voir que le taux de lecture de la presse écrite chez les jeunes est inférieure à celui des adultes. Mais, à priori, chacun sait que les jeunes lisent moins les journaux que la moyenne de la population.
On constate à l’aide du graphique que les jeunes vivant en autonomie, lisent plus que les jeunes vivant dans une résidence parentale.
Voici les taux de lecture par niveau d’étude.
L’avenir de la presse écrite
La presse écrite n’est pas morte. Mais on pourrait le croire vu son déclin depuis des années, et l’apparition de nouveaux médias comme Internet. Il ressort en effet que la presse écrite va multiplier ses modes de diffusion ( papier, page web , mobile) dans les années à venir mais Internet ne remplacera jamais le papier.
Certes Internet et ses facteurs externes jouent leur rôle et peuvent contribuer à faire plonger les journaux qui sont eux-mêmes affaiblis. Mais tout donne par ailleurs à penser que les jeunes restent prêts à lire la presse et que les concurrences à l’intérieur du champ de l’information ne constituent pas des menace si dangereuses que ça. Les temps son plus durs, nul ne le conteste, et ils le resteront. Mais ils n’empêchent pas certains de gagner des lecteurs. Pour une bonne part, le destin des journaux ne dépend que d’eux-mêmes, et notamment de leur encadrement.
En conclusion, on constate qu’aujourd’hui, » aucun nouveau média n’a encore remplacé un média existant, alors , pourquoi le web remplacerais le papier?
» La partie n’est pas perdue ; elle est juste devenue plus exigeante «